Peu de pression.

La raison numéro un pour laquelle je retarde souvent la parution de mes articles, c'est parce que j'ai peu de pas assez bien faire, de mal écrire, de pas être intéressante.

Je devrais faire comme avant et écrire mes pensées au fur et à mesure de la semaine qui passe, parce que voilà le dimanche soir venu, l'heure de faire une lessive puis de prendre mon ordinateur sur les genoux, avec souvent une série ou un film dans le fond, sans trop savoir dans quel ordre écrire les choses.

Je sais que le système "juste raconter la semaine de façon anecdotique et drôle" n'est pas vraiment suffisant. Mais quand je parle longuement et profondément de quelque chose c'est plus joli quand je vais bien.

Malheureusement pour mon inspiration et ma créativité, je vais relativement bien.

J'ai appliqué la méthode "This is the good, this is the bad, this is the bad in the good and this is the good in the bad. And this is life."

La semaine dernière, mon chat est mort. Et quelques jours après il est arrivé quelque chose d'absolument dingue à ma voisine de 80 ans. Et quand elle a raconté ça à ma maman elle en a oublié d'être triste. Après la seconde guerre mondiale, elle avait perdu toute sa famille, étant juive, et en plus elle était enceinte d'un homme marié. Bref joie dans la chaumière. Elle a donné sa fille à l'adoption. ET CINQUANTE SIX ANS PLUS TARD SA FILLE L'A RETROUVÉE.

On me signale dans mon oreillette (sous forme de mon meilleur pote qu'on héberge quelque temps plus d'infos au paragraphe suivant) que Lou Reed est décédé. BEN FALLAIT PAS PRENDRE AUTANT DE DROGUES DANS TA JEUNESSE. Mais RIP car venus in furs et ses violons jouissifs.

Donc oui. Depuis un peu plus d'une semaine, mon meilleur pote loge chez nous. Ce qui a amené un paquet de testostérone en plus ce qui a un côté légèrement dérangeant niveau rangement, odeur et musical PARCE QUE LA IL ECOUTE DU FADO et en fait non ça me gave pas je retire ce que j'ai dit.

J'ai juste du quelque peu prendre sur moi, et avec le soutien de sam ça va vraiment mieux. Mes désirs de solitude sont moins incongrus et mes sautes d'humeurs moins fréquentes. J'ai la confirmation que Sam et l'homme de ma vie, vous avez le droit de rire de ma naïve certitude. Mais vendredi soir c'était nos un an, la fin d'une première année assez mouvementée, entre une ex encore présente, une cousine super oppressante, une mère qui ne m'aimait pas au début, une crainte de grossesse (pour du vent au final et voilà que j'en suis déjà presque à la limite conseillée de prise de pilules du lendemain, merci ma paranoïa, merci), des disputes assez passionnelles et du sexe de réconciliation vraiment pas mal, des voyages, des moments pas terribles et assez durs à traverser pour nos jeunes âges, mais on a tenu le coup ensemble et au final il y a eu plus de sourires que tout le reste. 

Toutes les chansons d'amour parlent de lui. Et tous mes sourires dans le vide aussi. Je l'aime comme un fou un soldat une star de cinéma des années cinquante, des tonnes de m&m's au beurre de cachuète et tous les tableaux des pré préraphaélites réunis. Et tellement plus en fait, mais tellement que les mots perdent de leur puissance. C'est dire.

Niveau choses un peu plus sérieuses: J'en ai un peu ma claque d'être la fille à risques de TCA. Je veux être plus que ça, je veux être autre chose. Ces temps ci on arrête pas de me dire que j'ai maigri mais ce que j'ai un peu peur d'expliquer c'est que j'ai toujours eu une corpulence mince et que ça m'allait pas du tout ces formes arrivées l'an dernier. Comment dire ça à des filles qui font une ou deux tailles de plus sans les vexer, et encore plus quand je les vois rouler des yeux quand j'explique que non je ne fais pas de sport. Sans parler de mon mec qui flippe et s'énerve un peu si je ne finis pas mon assiette.

Bon c'est l'heure de regarder un docu sur new york et de cuire des pâtes.

Faut que je me souvienne de revenir sur l'aspect culturel et non religieux du voile et de mon grand-père. Je vous prends à témoin.

Des bisous.