Ma belle-mère est assez branchée psychogénéalogie. Alors je sais que dans mon dernier article je remerciais mon père pour une série de choses mais ce n'est pas pour autant que souhaite suivre ses traces de pas, ni celles de ma mère. Même si le chemin n'est pas super boueux et plutôt droit malgré quelques gros virages à certains instants décisifs de leur vie, ça ne m'intéresse pas.
Mon amoureux croit en une certaine fatalité. Selon lui il est juste destiné à vivre exactement comme son père. Parce qu'on ne cesse de lui rappeler leur ressemblance physique, et leurs quelques points communs. Alors il a du se dire que tout est tracé et qu'il est l'autre. Et que l'autre est lui.
Mon amoureux croit en une certaine fatalité. Selon lui il est juste destiné à vivre exactement comme son père. Parce qu'on ne cesse de lui rappeler leur ressemblance physique, et leurs quelques points communs. Alors il a du se dire que tout est tracé et qu'il est l'autre. Et que l'autre est lui.
Alors je lui rappelle. Qu'on n'est pas nos parents. Qu'on n'est pas nos ancêtres. Malgré nos points communs, traits de caractère ou caractéristiques physiques indéniables. On a toujours le choix. Ce sont nos choix, notre capacité à en faire qui nous différenciera d'eux. Mais seulement si on a le courage de se dire qu'on ne va pas suivre la voie de la facilité déjà toute tracée, le chemin de ce qu'on connaît.
Par exemple récemment mon père m'a dit qu'en effet nous portons dans nos gènes des traits de nos ancêtres, et pas seulement physiques. Je n'ai pas assez l'esprit scientifique pour très bien comprendre. En tout cas si je croyais en la psychogénéalogie, je noterais que oui effectivement j'aime pas rester au même endroit trop longtemps, que j'aime beaucoup voyager. Et que mes ancêtres sont des adeptes de la fuite. Mais bon ce sont des liens assez faciles à faire, et un peu idiots aussi. Si mon arrière grand père n'avait pas fui la révolution bolchévique, il serait mort. Simple instinct de survie.
Par exemple récemment mon père m'a dit qu'en effet nous portons dans nos gènes des traits de nos ancêtres, et pas seulement physiques. Je n'ai pas assez l'esprit scientifique pour très bien comprendre. En tout cas si je croyais en la psychogénéalogie, je noterais que oui effectivement j'aime pas rester au même endroit trop longtemps, que j'aime beaucoup voyager. Et que mes ancêtres sont des adeptes de la fuite. Mais bon ce sont des liens assez faciles à faire, et un peu idiots aussi. Si mon arrière grand père n'avait pas fui la révolution bolchévique, il serait mort. Simple instinct de survie.
Mais dans d'autres aspects qui me semblent plus difficiles à fuir s'ils sont réels, s'il existe réellement un gène de l'alcoolisme, j'sais pas trop comment je m'en suis sortie vu sa présence en ceux qui ont précédé mes pas. Apparemment, comme n'importe quel autre gène qui sera représenté physiquement, ça peut sauter une génération. Mais je dirai à mon enfant qu'il n'est pas ses grands-parents.
Je ne suis pas mes parents. Il faut que je me le répète encore parfois. Je sais qu'on peut voir des coïncidences dès qu'on va un peu plus loin que le bout de son nez. Mais j'aime pas les coïncidences entre mon couple et celui de mes parents.
Rencontrés à 19 ans. Deux "o" dans le nom de famille de la fille. Deux "o" dans le nom de famille du garçon. Le garçon revenu dans le pays où il est né après plus d'une dizaine d'année à l'étranger. Une chambre chez les grands-parents.
Je pense que les coïncidences s'arrêtent là et heureusement.
Je ne suis pas mes parents.
Tu as raison, aucune histoire n'est pareil, vivez la votre :)
RépondreSupprimer<3 (merci pour ce post)
RépondreSupprimerDe rien cilecé <3
SupprimerC'est évident, il ne faut pas confondre fatalisme et éducation. Bien sûr que nos parents nous "forment" à la vie, c'est pourquoi parfois on peut tenir un peu d'eux niveau psychologie, mais on en est pas enfermé et dieu merci (surtout pour moi, tmtc) !
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