dimanche 6 juillet 2014

Lalalalife.


Tout d'abord merci pour vos commentaires sur mon billet précédent, ça m'a vraiment touché.



Je vous ai écrit dimanche dernier et la journée jusque là n'avait pas encore apporté son lot de surprises.


Je suis montée sur la plus grande scène du festival couleur café. Je ne sais pas trop comment en fait mais on m'y a conviée avec deux amies. J'ai traduit ce que disait une américaine pendant une minute ou deux. Puis on nous a dit qu'on pouvait rester en coulisses. J'ai raté le concert d'asian dub foundation du coup, mais ça en a valu la peine. En backstage avec nous se trouvait le batteur de john butler trio, alors j'ai mis mon plus beau sourire et je lui ai demandé si on pouvait avoir une photo avec lui, il a souri et dit oui.



Et avant ça, pendant le concert de John Butler Trio j'ai vécu un moment de plénitude en écoutant le morceau oceans. Ce genre de musique qui fait se sentir heureux et triste en même temps. Papa dit que lui et moi on est constamment mélancoliques parce qu'on est en partie russes. Je sais pas.



Quelques jours de déboire avec les transports en commun et de petits soucis médicaux, le soleil est revenu, et ma tache de naissance et de nouveau visible. J'ai tendance à l'oublier. On dirait un peu un bonhomme quand on penche la tête à gauche, un trèfle à quatre feuilles, ou un ours en peluche bras ouverts en tournant la tête vers la droite. Elle me fait sourire.


Vendredi j'ai fait quelque chose que j'avais pas fait depuis assez longtemps, bière, pizza sur la place Flagey avec Margot. Elle m'avait vraiment manqué l'année dernière. C'est ce genre d'évènements qui nous rappellent à quel point on peu être stupide en amitié. Que ce soit en choisissant mal ou au contraire en étant trop exigeant.

Et hier j'ai été chez Céline chercher mon nouvel ordi, et voir son chaton. J'étais tellement en avance que j'ai été acheter des couques pour le petit déj. Son copain était là j'ai fini par y rester trois heures.


Et demain je pars à Berlin.

Bref pour le moment je me sens assez heureuse et je commence à me demander si mon niveau de bonheur n'est pas indirectement proportionnel à mon inspiration.


Je sais que j'en parle souvent mais aujourd'hui en repensant un peu à mon adolescence je me suis demandé si je suis heureuse comme je le suis dans mes "vies parallèles". En supposant que ça existe bien entendu.

Si mes parents ne s'étaient pas séparés. Peut-être que j'aurais jamais été anorexique du coup. Et peut-être qu'ex numéro trois ne m'aurait pas larguée sous la pression. Et qu'on serait encore ensemble maintenant. Je préfère ma vie de maintenant même si j'ai beaucoup souffert.

Ou s'ils s'étaient tout de même séparés, mais que ma mère avait donné son accord à mon père pour qu'il m'emmène vivre en espagne avec lui. Je sais qu'on était sensés aller au sud. Si ça se trouve je me serais trouvée dans la ville de Sam.


Et si j'avais changé de lycée comme je l'aurais voulu à 17 ans.

Si j'avais pas choisi socio-anthropo à l'université.


Si ça se trouve tous ces grands évènements dépendent de choses insignifiantes. C'est ça que je trouve dingue. Par exemple j'étais un peu malade le jour où je suis montée sur scène à couleur café, j'avais failli rentrer chez moi une ou deux heures plus tôt.

En fait je suis presque en train d'espérer que même des choix opposés à ceux que j'ai réalisés dans le passé m'auraient mené à où j'en suis dans la vie dans ce moment. Que ça concerne les amis, l'amour, les études...tout ça montrerait que c'est le destin.

Mais ça n'existe pas n'est-ce pas?

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T'as vu peut-être que tu es un hérisson, mais un hérisson qui sait écrire, et ça c'est cool.