samedi 17 décembre 2011

Fille à chats.

Je vais finir vieille fille, j'en ai quasiment la certitude. C'est vraiment idiot comme pensée. Je suis plutôt souriante, pas mal extravertie et assez ouverte, mais j'ai peur de finir seule. C'est fou comme je me sens seule. Et pas vraiment, en même temps. Je ne dis pas que je suis malheureuse, loin de là, je suis relativement contente en gros, mais y'a un petit manque. Et ça m'écorche la bouche de me dire que ce qui me manque en fait, c'est un mec. Pas forcément un amoureux. Juste quelqu'un à qui penser. Je sais je suis chiante, je fais que parler d' "amour" alors que je ne sais même pas ce que c'est dans le fond. Mais cette année était mauvaise, tellement mauvaise. Mauvaise aux trois quarts. J'ai l'impression que la seule personne qui m'empêche d'être heureuse c'est moi, mais dans le fond c'est pas tout à fait ça, parce que sérieusement, on veut tous être heureux. Même si certains d'entre nous sont attirés dans le drame, certains de nous se confortent dans leur non vie, parce que si on n'essaie pas, on ne peut pas échouer. Et moi j'essaie pas vraiment à fond, parce que bon quand même je cherche pas à zbé (hop mot d'argot jeune cool) à tout prix avec n'importe qui, mais est-ce qu'on peut appeler ça de l'exigence pour autant? Je ne pense pas. Quand je sens pas un truc je me force pas, on est d'accord.

Et ce qui me saoule encore plus, c'est que même si on a tous des problèmes, tout le monde à l'air de tellement mieux se démerder que moi. Non, démerder c'est pas le mot. Tout le monde à l'air d'être plus aimé que moi. Et qu'on ne me sorte pas le laïus habituel basé sur "mais si y'a des gens qui t'aiment gnégné", là je vous parle pas du vrai amour, là je vous parle de celui qui a été créé par notre société et qui en vrai dure environ trois ans (et là on voit qu'en effet j'étudie bien mes cours). Et puis le timing mais c'est quoi ce timing de merde, on a inventé le timing et tout ce qu'il fout ce connard c'est nous mettre des bâtons dans les roues. Mon timing à moi il commet carrément des attentats.

Je sais que cet état d'esprit va passer, que d'ici un peu plus d'un mois j'aurai à nouveau l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes, mais le souci c'est que ça fait un an que j'ai besoin de cet amour gnangnan, et que j'ai rien, que dalle, pas une miette. Comme si y'avait un quota d'amour pour la planète et "oh désolé, mais y'en a plus pour toi là, reviens dans 100 ans.". J'aurais dû vivre à l'époque victorienne. Oui j'aurais pas été des plus libérées, mais j'aurais lu, beaucoup, facebook n'existerait pas, et le mec qui m'a en vue me ferait la cour pendant des mois avant que je ne daigne lui montrer une épaule. La cour c'est cool, c'est pas trop prise de tête et au moins on a le temps de savoir ce qu'on veut vraiment. Le souci c'est qu'à cette époque on n'a.pas.le.temps. Tic toc tic. Du coup on va vite, super vite, mon dernier copain et moi on a couché ensemble au bout de trois jours, et on se connaissait depuis trois semaines. Même pas. Pas que ce soit regrettable, mais du coup au bout d'un mois, tu m'étonnes que les gens rompent. On se fait pas la cour. On s'en fout de connaître l'autre on se dit qu'on va accrocher après. Ou pas.

Du coup, si c'est ça être exigeante, ben oui ok, je le suis alors. Non je veux pas d'un mec parfait, oui il peut avoir des défauts (mais bof s'il pue des pieds), je veux juste...Ouais ben je sais pas. Et de toute façon c'est pas le moment de penser à ça, j'étudie pour les examens, et je suis pas ( encore) consciemment stressée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

T'as vu peut-être que tu es un hérisson, mais un hérisson qui sait écrire, et ça c'est cool.