Le dimanche c'est le jour où je fais le bilan de la semaine sur ce blog, mais surtout c'est le jour où je freine. Où je me retrouve souvent chez moi à, en gros, ne rien faire. Rien est un bien grand mot, car je ne fais jamais "rien". Je me trouve rarement face à une absence de projets. Il y a une heure j'ai raccroché le téléphone et finalement je fais quelque chose ce soir. Moi qui me réjouissais de pioncer joyeusement jusque demain huit heures dans mon lit, ben non. Attendez je ne me plains pas d'avoir une vie sociale mais après deux semaines passées à courir partout, tant que je n'ai pas eu le temps d'aller chez mon père avant aujourd'hui, ben là mon lit et moi ça avait l'air d'être un bon plan. Je suis actuellement en train d'écouter des chansons Disney en contemplant mes pans de mur fraîchement redécorés. J'ai trop de photos à mettre sur ces murs. Et pourtant je pars début janvier. D'ailleurs ce serait plus malin de loger chez ma maman tout le mois de janvier et déménager après les examens. Que je m'épargne ce genre de stress ne serait pas une mauvaise idée. Il est presque seize heures je dois prendre une douche laissez-moi rester dans ce lit par pitié. En plus je me connais je vais sans cesse postposer l'heure du départ et finalement partir au moment où la société des transports en commun va faire des siennes et décider d'annuler le départ du tram ou bien il va arriver trop tôt ou trop tard et je vais avoir froid. Enfin non je n'aurai pas froid mais vous voyez je pense que mon discours montre à quel point j'adorerais dormir.
Lundi je me suis levée AUX AURORES genre presque LA NUIT pour aller à la maison communale chopper ma nouvelle carte d'identité. Je me suis dit, autant faire une journée administrative, et aller faire remplir des papiers au bâtiment inscriptions de l'université. Arrivée dans le bâtiment, j'ai regardé la file, je suis partie. J'ai appelé ma maman pour savoir si elle avait pas trop de boulot, elle a dit que je pouvais passer et j'ai mangé avec elle, son patron et son jeune collègue qui a limite mon âge. Ça m'a fait plaisir de les voir, le patron de ma maman c'est un peu mon oncle, il me connaît depuis que j'ai neuf ou dix ans. Uh oh là c'est le moment où je me souviens qu'à mon prochain anniversaire j'aurai vingt ans uh oh uh oh.
Mardi a commencé sur les chapeaux de roue. En me couchant après le boulot la veille, enfin presque la veille parce que je me suis prise au jeu de l'article du dimanche mélangé à des conversations sans aucun sens sur twitter jusque minuit passé, j'ai décidé de ne pas mettre de réveil. Voilà que je me réveille aux environs de midi, et qu'en allumant mon portable je vois qu'un pote me dit en gros "viens on mange ensemble sur le campus avec (BON VOUS SAVEZ QUOI JE DEVIENS PARANO J'AI PEUR D'ECRIRE LE PRENOM DE MES POTES) une autre pote dans une heure!". Opération douchée maquillée en une demie-heure. Impensable mais faisable en fait. Arrivée sur le campus, je les vois, je suis contente et en fait moi qui voulait leur parler de quelques petits trucs privés, je me suis rendue compte que "le truc privé" en question était aussi là pour manger avec nous. D'autres potes sont arrivés un peu par hasard, nous annonçant qu'en fait les cours de deuxième sont pas terribles, que leurs vacances étaient trop cools, qu'on leur avait manqué. J'aime tellement ce campus et les gens qui s'y trouvent. Ôde au campus. Ah et j'ai appris que le type sur qui j'ai longuement craqué quand j'avais dix sept ans vit actuellement DANS MA RUE. Sinon j'ai cassé une flûte de champagne à ma coloc en faisant la vaisselle. Car oui nous avons des flûtes de champagne keskia.
Mercredi j'ai mis mon réveil pour aller en cours à huit heures mais je me suis retrouvée dans l'incapacité physique de me lever. Trop tôt. Pas assez dormi. Je m'en suis un peu voulue parce que le cours auquel je devais me rendre est super intéressant. Mais j'ai tout de même été bosser, pas folle la guêpe! J'ai été retrouver des potes pour boire un verre à l'ebrius, et je me suis rendue compte que certaines informations que j'avais crues hermétiques avaient été non pas divulguées par une pote, mais par UN pote qui en fait est très bavard mine de rien. J'ai été pioncer chez ma maman parce que le lendemain on a été faire du shopping à londres hihihih youpiyé.
Vendredi matin, je me suis réveillée tranquillou chez ma maman, j'ai un peu zoné, et en partant en début d'après-midi, je l'ai croisée. J'aime trop ma maman. Puis j'ai patiemment attendu que Camille arrive à l'appart pour qu'on aille ENFIN à une soirée dubstep/drum&bass parce qu'on sortait tout le temps à deux quand on était en rhéto puis elle est partie six mois et donnnnc... Arrivées au Fuse, regard très consterné de ma part: tout le monde avait maximum dix sept ans. Minimum...quatorze ans parfois, j'en étais pas mal sûre. Mais la musique était géniale, et les gens très drôles à observer. Vous me connaissez j'aime bien observer les gens d'un air consterné. Il y a eu de nombreux regards consternés de ma part. Surtout quand on s'est faites draguer par des mecs de seize ans. On en a dix neuf. Quelques exemples: à un moment les fumigènes allaient tellement fort qu'on ne voyait plus rien et voilà qu'un mec, profitant de mon moment de cécité, se colle derrière moi et danse deux secondes en mode bootyshake en criant "WOUHOU!". Hahahahhaha fou rire. Ou alors à un moment, un type est venu nous faire un check et puis la bise puis a rameuté ses deux potes qui ont commencé à danser autour de nous. Camille est moi nous sommes interrompues. On les a regardé. On est parties. Autre moment grandiose quand un mec de quinze ou seize ans à filé un coup de coude à son pote en lui montrant Camille et puis l'a un peu poussé vers elle pour qu'il danse derrière elle. Je les ai regardés. Il m'ont regardée. Et là j'ai hoché la tête de gauche à droite en leur disant "Non." AAAHAHAHAHAH excusez moi mais ça m'a beaucoup fait rire. J'ai beaucoup moins ri quand un mec inconnu m'a mis la main aux fesses par contre. Je lui ai crié après, le rêve c'aurait été de lui coller une claque mais je ne savais pas qui avait fait cet affront.
Samedi j'ai été faire un jacuzzi/Sauna/hammam avec ma maman et ma grand-mère pour l'anniversaire de mère-grand. EH BEN ÇA DÉTEND UN PEU TROP.
Côté bouclettes blondes, pas de nouvelles depuis deux semaines. J'sais pas dire si c'est mort ou pas étant donné que c'est normal qu'il n'aille pas sur internet. Mais soit. Pas faire la rapounzelle j'ai dit. Côté grand brun mais pas LE grand brun, ma meilleure pote arrête pas de me parler d'un pote de son copain, non mais parler c'est bien joli mais kikou je suis là j'attends de voir, merci.
Dans un autre registre, je trouve ça tellement naze que les gros consommateurs de cannabis passent leur temps à en parler. Ok tu fumes c'est cool tais-toi maintenant. J'espère ne jamais sortir de mon registre de fumeuse occasionnelle. Non mais comment font-ils pour arriver à penser en étant high? Quel est l'intérêt d'être perpétuellement défoncé? Voilà quoi.
Maintenant je vais aller prendre une douche si j'arrive à me lever de mon lit.
L'Angleterre. Le bonheur.
New York, 1998-99(?)
J’entame une collection de ces petits personnages, prenez-en bonne note.
Une gomme rapportée du MoMa par ma grand-mère.

Je trouve ça mignon que tu sois en mode chillin intergénérationnel in the jacuzzi/sauna/hammam.
RépondreSupprimerEt jte kiffe en salopette ! (je veux dire quand tu étais petite comme tu es mtn, sauf que la salopette a changé, mais c'est toujours une salopette quoi, bref je kiffe)
Oui c'était trop drôle, ma mère et ma grand-mère sont des habituées du sauna. Elles m'ont en quelque sorte initiée. C'est beau.
SupprimerHIHIHI J'ETAIS TROP CHOU HEIN??
(Bon bin moi j'ai chialé devant la première photo hein)
RépondreSupprimerLa dernière photo est géniale: elle est prise avec un argentique ou ce sont des retouches ?
La dernière est effectivement argentique! Lomo :)
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