La fin du mois dingue.

Depuis quelques semaines, je ressasse souvent une même pensée "NON MAIS CE MOIS EST DINGUE". De jour en jour, je me disais "c'est fou ce qui peut arriver en une journée", et là, franchement, c'est fou ce qui s'est passé en un mois. Contrairement à mon habitude, je ne vais pas faire un article du dimanche récapitulatif pour plusieurs raisons:

1) On est lundi.

2)J'ai la flemme et je me souviens pas de ce que j'ai fait cette semaine.

3)Il est temps de repenser à ce mois fou et faire le point.

Je ne répéterai jamais assez à quel point je suis contente d'être sortie de ma léthargie de deux ans. Et aussi à quel point je suis contente de m'être mise à regarder des films cultes tels que Fight Club et La Haine. Et de rencontrer des nouvelles personnes, d'avoir de nouvelles opportunités trop cools, d'oser encore plus, d'avoir autant de projets.

En fait je m'épate. Je fais des choses que je n'aurais pas faites il y a encore quelques mois. Même si je suis sociable, je dis trop vite non aux sorties etc par flemme. Bon ça avait aussi un rapport avec ma position géographique, mais c'était surtout la bonne grosse flemme. Maintenant que j'ai eu cet espèce de déclic, je me sens libre et j'ai envie de continuer à me sentir tout aussi libre le plus longtemps possible.

Bon maintenant, après réflexion, je pense qu'il est temps d'établir clairement la limite de ce que je raconte/ce que je ne raconte pas sur ce blog. Jusqu'ici je disais absolument tout ce qui concernait mes histoires de garçons. Ça reste marrant et super correct de parler de grand brun que j'ai croisé pour la xème fois ou râler sur twitter parce que ça fait dix jours que j'ai pas de nouvelles de bouclettes blondes non mais laisse tomber c'est mort AH NON IL A REPONDU HIHI. Mais quand les choses sont concrètes, elle ne concernent plus seulement ma personne et EN PLUS on traite très facilement une fille de Marie-Madeleine malgré qu'on soit au 21è siècle. En gros je suis en train de vous dire des choses sans les dire là. Euh. Bref. Moi et mes hormones on va assez bien en ce moment et on aimerait en profiter cimer. C'est donc avec une grande joie que je vous annonce que oui, j'irai voir bouclettes blondes. Ce qui ne m'empêche pas de garder l'oeil ouvert. La cuvée de nouveaux étudiants sur le campus est vraiment pas mal cette année. 

Mais si vous voulez, je vous résume en gros et en politiquement correct: Le type avec qui je me verrais éventuellement dans une relation sérieuse ne ressemble en rien à ceux par qui je suis habituellement attirée habite à Lille, et celui avec qui je ne veux pas un truc sérieux ressemble beaucoup trop à ceux qui m'attirent habituellement -et avec qui ça ne fonctionne pas- habite ici. LOL LA GEOLOCALISATION LOL LE KARMA. Sans oublier non plus LE grand brun qui lui se contente d'être un beau gosse tout à fait insaisissable. Voilà l'équation avec laquelle je jongle pour le moment. C'est pas facile d'être une jeune fille en fleur vous savez.

Et puis ça me fait bizarre, c'est la troisième fois que ça m'arrive. Qu'un mec m'ait repérée depuis DES MOIS, voir des années et moi je n'avais aucune idée de son existence tandis que s'opérait une sorte de complot pour qu'une rencontre ait lieu sans que je ne le sache. Chaque fois le même schéma, avec une pote en point central. J'sais pas si j'aime ça. Ça me fait un peu bizarre.

A PART ÇA  Si vous n'avez pas vu "La Haine" je vous le recommande vivement. Déjà si vous êtes comme moi vous allez un peu tomber amoureux(se) de Saïd parce qu'il est trop chou et à côté de la plaque -un peu comme moi- et que quand même, Matthieu Kassovitz est quelqu'un de très intéressant bien que son ton cassant face au star system ne doit pas du tout plaire.  J'crois que je l'aime. Je file, je suis désolée pour cet article vite fait mal fait, je l'agrémenterai en repassant parce que je vous aime d'amour. N'oubliez pas mon formspring, j'mords pas. Ou si peu.

 J'ai fait des gifs en mangeant de la purée/compote. Parce que je suis une enfant qui fait des trucs utiles.