Dépassée par mon agenda.

Ma mère me répète souvent que j'adooooooore avoir trop de choses à faire, l'agenda rempli de couleurs et de post it. Mais cette semaine j'ai un peu exagéré, j'ai pensé savoir gérer et au final je n'ai ni étudié, ni vu Thomas à qui je promets une après-midi depuis...trois semaines? Honte honte. Alors cette semaine je vais me souvenir que je ne suis pas surhumaine et que trois personnes à voir en une journée/ quatre endroits auxquels me rendre en quatre heures c'est pas super simple non.

Lundi j'ai commencé ma journée en râlant, alors que mon copain était là. Ça va il est pas traumatisé il m'aime toujours, mais bon comprenez moi il était six heures du matin environ, c'était "that time of the month" dit-on pudiquement, et j'allais au boulot pendant DOUZE heures. Donc c'était pas trop la joie dans la chaumière.

La journée au boulot s'est super bien passée, certains de mes collègues avec qui je m'entends le mieux étaient là, l'un d'eux m'a jeté des chokotoff ainsi qu'une organisatrice sympa qui les glissait dans ma poche. Puis j'ai été pioncer chez mon copain, fatigue lvl 3000.

Le mardi j'ai pas été vraiment active, j'ai été chez louise pour étudier mais je suis arrivée en retard alors elle voulait plus étudier, mais bon j'avais croisé Hadrien et sa copine du coup j'ai un peu trop rigolé et traîné, et pour me faire pardonner je lui ai offert un kinder bueno. Le soir ou j'ai eu un appel skype un peu important vu que j'aide au lancement d'une e boutique qui ouvrira en décembre et qui vend des objets design confortables, et c'est plus de boulot que ce à quoi je ne m'attendais donc je me dis que ce serait pas mal que j'aie une tablette à emporter partout pour bosser dessus. Haaaa matérialisme de merde. Puis telle la warrior j'ai du me doucher en moins d'un quart d'heure car je suis légèrement atteinte de procrastination, et vers vingt-deux heures je suis partie chez moi en direction de chez sidonie, parce qu'avec elle, laura et auré, on allait voir l'avant-première de... -ET JE PRÉCISE QU'ON Y ALLAIT POUR RIRE ON ET ON A RI- ...twilight.

Je suis sérieuse.

Je suis toujours sérieuse.

Je suis vraiment sérieuse.

Bref on a été se coucher vers deux trois heures du matin et c'est avec une bravoure probablement due à mes origines celtes que j'ai été en cours à huit heures. Bon en fait je suis arrivée à la pause. Mais quand même. Bravo moi.

Après les cours j'ai été chez mon amoureux qui, avec une tête mille fois plus ensommeillée que d'habitude -c'est pas pour rien que je l'appelle moineau, on dirait un oiseau tombé du nid- a ouvert sa fenêtre et m'a galamment jeté la clé de la porte d'entrée à la figure. Bref on a somnolé, probablement regardé le coeur a ses raisons ou un film ou joué à tekken je sais plus -offrez moi une mémoire merci-, puis j'ai été voir Salomé, bon avec mauvaise foi j'ai blâmé mon retard d'un quart d'heure sur le bus mais sérieusement hein j'avais la flemme de bouger de chez mon copain. C'était tellement cool de la voir, on devrait se voir plus souvent mais nos agendas coïncident rarement, surtout qu'elle est étudiante en médecine. Je lui ai raconté mon histoire avec sam depuis le début, elle poussait des "awwww" des "ohhhh" et des "moi aussi je veux!", ainsi que des "c'est parce que c'est le début que c'est tout mignon comme ça". Ahhhh bon. 

J'me suis aussi pris la tête avec une twittos fort condescendante si vous voulez mon avis. D'accord les trois quarts du temps je dis rien d'intéressant là-dessus, mais comme tout le monde. Et ça me saoule vraiment ces gens qui se permettent de répondre sur un certain ton à tes tweets à partir du moment où ils ont dépassé un certain nombre de followers tous hyper lèche cul, tellement lèche cul que le fond d'écran du compte du twittos en question, c'est des déclarations d'amour des followers en question. Non mais sérieusement j'allais la frapper. A distance. Dans ma tête. Mais fort. 

Jeudi je m'étais préparée une journée marathon mais le besoin d'étudier a pris le dessus pour au final ne pas ouvrir un seul bouquin, partir faire les courses, et aller bosser. Au boulot c'était vraiment trop cool j'étais avec une de mes collègues trop marrantes, on s'occupait des portes et du vestiaire d'une conférence de bureaucrates européens et j'ai sympathisé avec un monsieur irlandais avec qui nous avons philosophé sur la phrase "Mais ne portons nous pas tous le sac de quelqu'un?" A méditer, vous avez deux heures.

Après ça j'ai été chez Louise qui était avec son Sam et, sérieusement, prenez note, ILS REGARDAIENT CRAZY STUPID LOVE. Oui, eux. Mes meilleurs potes. Un film pas intello. Un film mainstream. Eux, étudiants en cinéma. Après ça je suis repartie vers chez moi. Avant de traverser le mont des arts qui devient très glauque la nuit,je me suis faite aborder par une petite racaille, et bon, ben je sais pas si un mec peut comprendre ça, mais pour moi parfois se laisser aborder c'est l'option sécurité. Attention je dis pas que je le draguais, loin de là, mais j'ai préféré m'asseoir cinq minutes avec lui histoire de gentiment lui dire merci mais non merci. Sauf que là je sais pas ce qui m'a pris mais il a roulé un joint et j'ai tiré une taffe. Et puis je suis partie. Et j'ai appelé mon copain pour lui raconter -il était chez ses grands parents dans le fin fond de la campagne" et tandis que je lui racontais ça en rigolant, tout ce que j'entendais à l'autre bout du fil était "...".

Je crois qu'il était pas très content. Effectivement on a commencé à se prendre le bec avec ça le lendemain. Mais il a raison j'suis trop naïve et ça aurait pu mal se passer. Vilain pas bien Meredith.

Vendredi j'ai passé une journée semi-marathon. Je me suis levée à l'AUBE -sisi, sept heures!- parce que je voulais étudier -FAIL- puis aller chercher mon copain à la gare. On a été manger au Zebra, mon QG d'amour, et mon copain a salué un des gérants. COUCOU IL CONNAIT TOUT LE MONDE ALORS QU'IL A VÉCU EN ESPAGNE PENDANT QUINZE ANS.  Ça me stresse un peu de me dire que le jour où ce sera fini j'aurai des centaines d'endroits à éviter parce qu'il connaît vraiment les gérants de tous les magasins et bars auxquels je vais. De toute façon je nous vois durer longtemps. En plus il veut bien que j'aie une chèvre c'est l'homme de ma vie susu. Après ça on a été déposer mon linge chez ma maman qui était pas encore rentrée et qui en nous voyant en revenant, a du croire qu'on avait fait des cochoncetés mais c'est même pas vrai.Puis j'ai reçu un sms de thomas que j'arrête pas de foutre en plan depuis des semaines tant je gère pas mon timing, qui était devant chez moi. Le souci que j'étais pas chez moi. Du coup il s'est un peu fâché, je vais essayer de me rattraper cette semaine. Genre lui apporter des cookies ou un gâteau. Peut-être pas fait maison parce que le four ici est pas top. Bon à voir.

 BREF après ça on s'est rendus à l'hopital pour voir ma pote en section psychiatrie. Ça nous a rendus tristes et vachement tendu -même si selon lui c'est toujours moi qui commence les "disputes"-. Bref elle a encore maigri, j'ai pleuré en la voyant. Elle a toujours envie de mourir. Elle veut pas nous voir à deux parce que ça lui fait du mal de nous savoir amoureux tandis qu'elle a largué son mec alors qu'elle l'aime toujours. C'est horrible de la voir comme ça. Je veux pas perdre espoir en sa guérison. Mais ça me fait trop de mal de la voir. On en a discuté après avec mon copain, on veut pas que ça ait un impact sur nous. Mais c'est tellement présent. J'étais tellement down que j'ai annulé ma présence à la soirée James Bond de mes potes de l'école de cinéma, je suis repassée chez moi,j'ai à peine mangé puis je suis partie dormir chez mon amoureux qui avait pas envie de dormir tout seul et qui n'avait pas osé me le dire. Nous et nos névroses, on va bien ensemble tous les deux.

Samedi midi on a été manger chez mon papa pour qu'il le rencontre aussi. Ils avaient été chercher à manger chez le traiteur italien, mon copain m'a vue manger du tiramisu et on est toujours ensemble donc je suppose qu'il n'est pas dégoûté. Haha. Sinon ma petite soeur est amoureuse de lui je crois, elle arrêtait pas de le mater en scred, même quand il a été fumer sa clope dehors elle s'est collée à la fenêtre. C'est mignon parce qu'elle a deux ans et demi, sinon ce serait flippant aha. Après ça j'ai été voir ma pote qui avait la permission de sortir de l'hopital pour la journée. On a été faire un peu de shopping, puis au cinéma, puis manger des sushi. Mais c'est trop dur putain.

Après ça j'ai été retrouver mon copain qui buvait un verre avec une pote à lui, et honte à moi, jusque'à ce jour là j'étais un peu jalouse parce que d'après ce qu'il me disait de ses sms elle le draguait...Eh ben en fait non. Ils m'ont rejointe à la gare, ils étaient tous les deux un peu pétés, c'était son anniversaire à elle alors je lui ai offert des chaussettes (propres) hahah. Puis on a été chez des potes à elle qui avaient fait un gâteau au chocolat. Mon copain et moi on admet qu'on doit être très énervants pour les célibataires, parce qu'on est tout le temps en train de dire des conneries et rire, on s'entend super bien et oui ben je comprends tout à fait le côté exaspérant.


Dimanche on a glandé toute la journée jusqu'au soir où on a été prendre le bus pour vite aller voir quelqu'un. En attendant le bus on pétait des câbles en parlant de nos cadeaux d'anniversaire respectifs -nous sommes nés à cinq jours d'écart JE SUIS LA PLUS VIEILLE HAAAAA MANGE-, du genre "Attends mais si tu dis que ton cadeau sert à mon cadeau non mais non dis moi ce que ta famille doit t'offrir imagine je t'offre la même chose!" "Mais non je te dis pas sinon tu vas savoir" et puis on riait comme des baleines. Car nous sommes drôles.


Bon ça va moi je trouve que j'ai encore des trucs à raconter, ça va j'm'en sors non?

OK pardon je vais arrêter de prendre du retard dans mes articles car je vous aime d'amour. QUOI MON DIEU REGARDEZ L'HEURE JE DOIS FILER.