dimanche 20 juillet 2014

Le coup de la panne.

Sincèrement je ne sais pas pourquoi je ne trouve pas d'inspiration.

Enfin je sais pourquoi je n'en ai plus vraiment, enfin, pas assez pour pondre un article de plus de deux paragraphes: je ne suis plus aussi malheureuse.


Alors tant mieux? 

Mais j'aime tellement écrire! J'adore écrire! Je fais des mots ce que je veux, c'était ma petite thérapie.


C'est comme aller chez le psy et n'avoir rien à lui dire. Le fixer en attendant qu'il nous pose une question pour enfin tituber sur ses mots.

C'est pas comme si je ne faisais rien de mes journées. J'aurais de quoi écrire en m'inspirant sur ce que je vois, ce que je vis, ce que j'entends. Mais ça sort pas. C'est pas assez. 

J'ai vraiment pas envie d'abandonner ce blog. Le plus triste c'est quand je regarde les articles datant de mon année d'entrée à l'université où j'étais un peu paumée. Ils sont tellement bien écrits.

J'envierais presque la mélancolie de certains. Rien que pour pouvoir écrire.

C'est pas pour autant que je souhaite être de nouveau triste. Ca arrivera bien un jour. Et ça fera tellement longtemps que je ne l'aurais plus été vraiment que l'encre va couler. Ou plutôt les larmes en fait. Ou les deux.


Vous feriez quoi?

2 commentaires:

  1. J'essayerai de continuer pour la petite tribu de hérissons qui aime te suivre, même si c'est pas bien écrit, même si c'est en décousu, même si c'est pas souvent, juste parce qu'on aime avoir des nouvelles de toi.
    Ah, et surtout, même si t'y arrives pas, c'est pas grave, on t'aime quand même !

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  2. 'Quiconque désapprouve les états chaotiques n'est pas un créateur, quiconque méprise les états maladifs n'est pas qualifié pour parler de l'esprit. Tout produit exclusif de l'acharnement et du travail est dépourvu de valeur, comme tout produit exclusif de l'intelligence est stérile et inintéressant. Me ravit le spectacle de l'élan barbare et spontané de l'inspiration.'' Cioran, mon père spirituel.
    Le meilleur lyrisme découle des déchirures de l'âme. Je comprends. Tout ceux qui écrivent avec leurs états d'âme peuvent comprendre. Il n'y a rien à dire dans un instant plat de l'existence. J'écris sous la torture, le dégoût, la colère, la mélancolie, la haine. La douleur en générale et tous ces sentiments sans nom qui en découle est source de production. C'était mes meilleures productions. J'ai l'impression de ne plus savoir ce que c'est. Mais un jour, ça reviendra comme tu dis.

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T'as vu peut-être que tu es un hérisson, mais un hérisson qui sait écrire, et ça c'est cool.