vendredi 19 décembre 2014

L'hiver me ment.

Je crois que les films ont fait un trop bon boulot pour romancer l'hiver.
Le chocolat chaud au coin du feu, la maison de vacances familiale, le patinage sur lac gelé, les batailles de boules de neige alors qu'il ne neige que depuis une heure, les nez et joues rougis, la neige d'office le jour de noël, les balades dans les bois.

Mais ici quand il neige au bout d'un jour elle est grise et à moitié fondue, les bois sont souvent fermés en hiver à cause du vent. Et la pluie fine crache sur mon visage, le vent empêche tout usage de parapluie, je finis par capituler.

Je marche vite dans la rue et je râle sur les touristes qui s'attardent sur toutes les illuminations et ces faux petits chalets en bois qui vendent des pseudo churros à cinq euros, ça sent le gras, la canelle, le vin chaud, je fronce le nez.

C'est toujours à l'aube de l'hiver que je me souviens à quel point il ne me correspond pas.


Je m'arme de clémentines et de gélules de vitamines C en espérant faire fuir tous les coups de mous possible. Il est temps de commencer à étudier pour les examens.


1 commentaire:

T'as vu peut-être que tu es un hérisson, mais un hérisson qui sait écrire, et ça c'est cool.